Constantin Plancq, élève-ingénieur en apprentissage, en mobilité en Australie
Bonjour Constantin, pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
Bonjour, je m’appelle Constantin, j’ai 25 ans et je suis actuellement en deuxième année du cursus ingénieur en apprentissage à l’ESB. Mon entreprise est située dans le nord de la France, et j’ai l’opportunité de faire un stage de 9 semaines en Australie, près de Melbourne, pour valider certaines compétences en transformation du bois.
Quelles sont vos missions principales durant ce stage en Australie ?
J’ai fait mon stage dans une petite scierie familiale qui transforme le bois de la grume jusqu’au produit fini. Ils produisent principalement des cadres en bois pour soutenir de gros tuyaux dans les chantiers. Il y a peu d’équipements modernes, ce qui rend le travail parfois rustique, mais c’est une atmosphère conviviale et très enrichissante.
Mon travail consistait à améliorer l’efficacité d’une machine de coupe. L’entreprise ne suit pas correctement la production, j’ai donc commencé par analyser les données pour comprendre comment améliorer le rendement. J’ai pu collaborer aussi avec les équipes sur place pour mettre en place des fichiers de suivi de production.
Pourquoi avoir choisi l’Australie pour votre mobilité internationale ?
Je voulais partir loin pour vivre un vrai dépaysement. Après avoir exploré plusieurs options, je suis tombé sur cette opportunité en Australie. De plus, ma sœur vit en Nouvelle-Calédonie, donc ça me permettait aussi de me rapprocher d’elle. Finalement, tout s’est bien aligné, et l’entreprise m’a accepté.
Comment la bourse du fonds de dotation vous a-t-elle aidé dans votre projet ?
La bourse m’a vraiment aidé. Mon entreprise en France a mis mon contrat en veille, donc je n’avais pas de salaire pendant cette période. Cette bourse m’a permis de financer une partie de mon séjour et de profiter pleinement de cette expérience sans trop puiser dans mes économies.
Un dernier message pour les étudiants qui hésitent à partir à l’international ?
Je leur dirais de foncer ! L’étranger permet de découvrir de nouvelles façons de travailler et d’élargir ses horizons. Même si cela peut sembler effrayant, c’est une expérience incroyablement enrichissante qui en vaut vraiment la peine !
Propos recueillis par Antoine Lebeau, responsable mécénat à l’ESB – crédit photos : Constantin Plancq