Les transitionneurs, l’incubateur des projets responsables de l’ESB
Rencontre avec Cécile Cam, enseignante et responsable RSE à l’ESB, qui nous présente cette initiative.
Quelle réflexion a permis la création des transitionneurs ?
L’école a choisi de mettre au cœur de sa stratégie la question de l’économie circulaire. L’économie circulaire consiste à faire attention à la manière dont on consomme et dont on produit pour limiter et optimiser autant que possible l’usage des ressources.
L’idée était d’intégrer ces enjeux au cœur des enseignements mais aussi de veiller à la cohérence de l’établissement : l’école doit appliquer cette vision à sa propre structure. L’enjeu était donc de trouver un format adapté, favorisant la force du collectif et l’action concrète.
En quoi cela consiste-t-il ?
Le mot “transitionneur” n’existe pas en français ! Nous avons souhaité mettre en avant le champs d’évocation de la transition et de valoriser les acteurs, ceux qui portent ces projets.
On parle souvent de transition écologique mais les questions liées à la RSE sont plus larges. Elles impliquent trois piliers : l’économie, le social et l’environnement.
J’insiste effectivement sur les questions liées au social. Comment va-ton évoluer ensemble en tenant compte du bien-être et de la situation de chacun ? Une des difficultés de ces thématiques est de trouver un équilibre entre vision individuelle et collective.
La communauté des transitionneurs a donc vocation à faciliter la mise en œuvre des projets responsables à l’initiative des étudiants et des collaborateurs, de tous ceux qui vivent et partagent un quotidien à l’école.
Les mots clés : collectif et bienveillance !
Le cadre dans lequel vont agir les transitionneurs est celui de l’amélioration de l’impact environnemental mais également celui, plus large, du cadre de vie à l’ESB.
Auriez-vous quelques exemples de projets ou d’initiatives lancées ?
A l’heure actuelle, il y a déjà des choses qui sont faites. Par exemple la gestion des impressions, la réduction de la consommation d’énergie du bâtiment, l’incitation à l’usage du vélo. Nous sommes aussi impliqués dans l’AFUL, l’association sur la transition sociétale de la Chantrerie.
Mais la plupart de ces actions sont menées de façon isolée par quelques acteurs.
La communauté des transitionneurs va permettre de fédérer les énergies, partager les bonnes pratiques, aller chercher des ressources et donner de la visibilité à toutes ces actions !
Cette initiative a été présentée aux collaborateurs et aux étudiants le mardi 22 septembre dernier. A cette l’occasion, nous avons accueilli José Maillet, enseignant-chercheur à Audencia. Il a donné une conférence sur les perspectives socio-économiques d’un monde bas carbone.
Nous avons reçu un très bon accueil ! Déjà quelques sujets me remontent. Par exemple sur des questions liées à la précarité des étudiants ou à la réduction de la consommation du plastique.
Quelles sont les prochaines étapes ?
Trois moments fort sont prévus sur l’année pour faire un point sur les projets proposés et leurs avancées.
Des conférences vont être également être organisées afin de nourrir et éclairer l’ensemble des acteurs sur des sujets plus pointus et complexes : le numérique responsable, la politique achat…
Nous sommes impatients de voir la suite !