L’ESB dans les classements
Des classements qui favorisent les écoles à fort effectif
Les classements sont devenus incontournables dans notre société de consommation. Les écoles n’y échappent pas. Mais que révèlent-ils exactement ? Décodage.
Le postulat de base serait qu’il est possible de dire qu’une école, comme n’importe quel produit, est meilleure qu’une autre à partir de quelques indicateurs. Nombre de partenariats, nombre d’étudiants par enseignants, nombre de brevets. Cela reviendrait à dire qu’un plat est meilleur qu’un autre au motif qu’il comporte plus au moins d’ingrédients, et ce, sans « goûter ». Qu’en est-il du savoir-faire de l’établissement ? La valeur ajoutée de l’Ecole sur le projet professionnel de l’étudiant n’est jamais prise en compte alors qu’elle témoigne de sa réelle capacité à former.
Les indicateurs sont très souvent basés sur des nombres et non sur des ratios ce qui favorise les écoles à fort effectif. C’est le cas, par exemple, des indicateurs relatifs au nombre d’anciens élèves en activité ou du budget de la recherche qui sont peu compatibles avec une école de petite taille. De même, plus les anciens élèves travaillent dans des secteurs différents, plus l’école décroche de points. Cette valorisation par les concepteurs des classements se fait au détriment des écoles qui ont un positionnement de « spécialité ».
Difficile alors pour une école comme l’ESB (420 étudiants et apprentis) de tirer son épingle du jeu, comme le reconnaissent les journalistes.
Néanmoins, on peut citer quelques indicateurs sur lesquels l’ESB obtient de bons résultats :
- 14ème école de France sur les critères « sociaux » : part d’apprentis et part d’intégrés par la voie parallèle
- 21ème école de France sur les critères « internationaux » : pourcentage d’étudiants internationaux, nombre d’élèves par accord de double diplôme, 2ème langue étrangère.
Ces classements reposent aussi sur le principe que former des ingénieurs pour certains secteurs d’activités (aéronautique, nucléaire, spatial…) est un marqueur d’excellence puisque les salaires y sont élevés. Pourtant, les enjeux sont ailleurs : nourrir la planète sans l’affaiblir, loger tout citoyen dans un habitat digne, faire face aux dérèglements climatiques…
A quand un classement des formations qui prend en compte l’impact de ses diplômés sur l’environnement ?
Notre ambition est de permettre aux jeunes de construire et de réaliser leur projet professionnel, de trouver un travail à la sortie en harmonie avec celui-ci et capable d’améliorer notre empreinte environnementale.
Mettre le projet de l’étudiant au cœur de la formation
Les étudiants qui intègrent notre école d’ingénieurs proviennent d’horizons géographiques et de parcours scolaires différents : CPGE, Université, DUT…
Au-delà des savoirs académiques, l’ESB est particulièrement attentive, lors de la sélection des candidats, à identifier les aptitudes à la curiosité et à l’esprit critique. Ce que nous recherchons, ce sont des personnalités.
Le programme pédagogique très ouvert permet l’individualisation des parcours. En choisissant ses sujets de projets, certains enseignements, les élèves cultivent leurs atouts et leurs différences.
Choisir le bois et les matériaux biosourcés c’est s’enfermer dans une spécialité ?
Le bois et les matériaux biosourcés sont le début d’une histoire. Celle d’un parcours professionnel, ouvert, fait de projets dans des entreprises engagées pour un futur durable, au cœur de grands domaines d’application :
- Sciences du bois et valorisation de la ressource forestière
- Génie industriel au service d’une industrie décarbonée
- Construction bas carbone
Les diplômés de l’ESB expriment leurs talents dans un large spectre de secteurs d’activités : habitat, construction, nautisme, ameublement, agencement, emballage, industries manufacturières, luxe, transport, énergie… en France ou à l’international.
Vous avez dit école spécialisée ?